Arborant une architecture traditionnelle tunisienne, alliant charme et modernité, cet hôtel 4 étoiles à Hammamet est réputé pour ses magnifiques équipements et son service exemplaire. Cependant, malgré ses atouts, la médiocre nourriture-à-la-chaîne et les coûts supplémentaires inattendus, suscitent des déceptions.
Dès l’arrivée, les clients sont accueillis dans un cadre somptueux. Ici, luxe et raffinement se mêlent harmonieusement. A première vue, les chambres, spacieuses et élégamment décorées, offrent tout le confort nécessaire pour un séjour agréable. De plus, les installations de l’hôtel, telles que la piscine, le spa, le centre de fitness et les activités proposées, ravivent les plus exigeants.
Apparences trompeuses
Cependant, malgré l’apparence luxueuse de l’hôtel, certains aspects ont déçu les clients et terni leur expérience. L’un des points de friction principal a été la qualité de la nourriture. C’est souvent le cas dans les hôtels de masse en Afrique du Nord. Bien que présentée de manière élégante et variée, la saveur et la fraîcheur des plats, laissaient parfois à désirer. Ce constat déçoit les palais les plus exigeants. Certains clients ont regretté le manque de saveur authentique et la répétition des plats. Ni assaisonnement pour les crudités ni jus de fruits au petit déjeuner, par exemple. Bref un peu comme à la cantine… Heureusement, il y a le gôuter de 16 heures avec ses délicieuses crêpes !
Un autre aspect qui a suscité des critiques est le fait que certaines options, censées être incluses dans la formule « tout compris » (ne pas confondre avec le « all inclusive« ), étaient en réalité payantes. Cela a pu créer une confusion et des frustrations parmi les clients. Ils s’attendaient à une expérience sans souci et sans coût supplémentaire.
Les boissons de certaines marques, les activités spécifiques ou les services premium étaient souvent associés à des frais supplémentaires. Ainsi le Ricard est payant mais le Pastis inclus dans la formule. Pourtant c’est pareil ! Cela a été perçu comme une déception pour ceux recherchant un séjour véritablement « tout compris ».
Taxe de séjour
Autre point inattendu à mentionner : la taxe de séjour, non mentionnée sur le site de réservation Agoda. Elle était de 1 euro par jour et par personne. Normalement incluse dans une formule « tout compris », cet impôt était étrangement facturé en sus. Cet extra, même si il revient à l’état tunisien et pas au complexe Bel azur, a provoqué incompréhension et frustration chez certains clients. Cette pratique peut être perçue comme une manière de dissimuler le coût réel du séjour. Ceci a contribue à entacher l’image de l’hôtel Bel azur aux yeux des visiteurs.
Quant aux chambres, elles sont spacieuses et fonctionnelles. Mais le mobilier date du siècle dernier et il a tendance à se déchausser (photos). Le système d’aération est bruyant. On imagine ce que doit être le bruit de la climatisation l’été…
Malgré ces aspects négatifs, il convient de souligner que le service hôtelier, offert par le personnel de l’hôtel Bel azur, reste l’un de ses points forts. Aimables, attentionnés et toujours prêts à répondre aux demandes des clients, le personnel a su offrir une expérience chaleureuse et personnalisée à de nombreux visiteurs. En plus le parking est gratuit. Seuls hic : ni peignes ni chaussons de nuit disponibles à la réception. Enfin Hammamet-centre se trouve à 2,5 km.
Des lacunes
Présenté comme un complexe de prestige à Hammamet, le 4* Bel azur souffre donc de certaines lacunes. La qualité de la nourriture, les options payantes et la gestion de la taxe de séjour, ont entaché l’expérience des clients et ont provoqué des déceptions.
Malgré tout, pour ceux en quête d’un séjour relaxant dans un cadre presque luxueux, convivial et francophone, l’hôtel reste une destination de choix ; à condition de prendre en compte ces points négatifs pour une expérience plus transparente. La capacité de l’établissement serait de 800 personnes. Fin mars, la réception dénombrait quelque 400 clients.
Dernier point, la vigilance s’impose si vous sortez seul de l’hôtel. Les rôdeurs tunisiens sont à l’affût des touristes. « Hey le Monsieur de l’hôtel, tu me reconnais ? Je travaille là-bas », est la phrase type utilisée pour aborder les Français distraits, les attirer au souk et leur extraire un maximum du « flouss ». Une pratique courante en Tunisie. Un voyageur averti en vaut deux !
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