C’est lors d’un banal contrôle, une opération anti délinquance près de Reims, qu’un conducteur a refusé samedi soir d’obtempérer, prenant la fuite à très vive allure vers la Picardie pour une course-poursuite avec les forces de l’ordre, sur 150 kilomètres.
Différentes compagnies de gendarmerie ont tenté d’interpeller l’individu, « qui à plusieurs reprises les a mis en danger« , précise Marie-Céline Lawrysz, procureur à Compiègne, avec « des manœuvres dangereuses, des tentatives de percuter les militaires. »
Stoppé par le PSIG qui dégaîne
C’est finalement un membre du PSIG (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) de Compiègne, qui parvient à stopper le véhicule, à Clairoix. « Deux militaires sont à l’extérieur de leur véhicule quand celui-ci tente de repartir, raconte le procureur. À ce moment-là, un militaire tire en direction du véhicule« , blessant le suspect qui est transporté au CHU d’Amiens sans que l’on connaisse la gravité des blessures.
Marie-Céline Lawrysze, qui s’est rendue sur place peu avant minuit pour les constatations, précise avoir ouvert deux enquêtes : la première est confiée à la brigade de Compiègne, sur des faits commis ou susceptibles d’avoir été commis par le conducteur blessé – à savoir « tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité publique et mise en danger ou tentative d’homicide » sur les piétons que le chauffard aurait pu percuter, « avec refus d’obtempérer aggravé par la mise en danger d’autrui. »
La seconde enquête porte sur « L’usage de l’arme par le militaire du PSIG« . Elle est confiée à la brigade de recherches d’Amiens.
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