Il y a quarante ans, la gare marquait un tournant crucial. Elle inaugurait son passage souterrain. L’ouvrage reliait les voies, en toute sécurité. Cette réalisation mettait fin à la nécessité d’attendre l’autorisation d’un agent de la SNCF pour traverser.
Mémorable
Un évènement mémorable pour l’epoque. Il fut célébré en compagnie du maire de Lens, André-Delelis, également ministre du Commerce et de l’artisanat, sous la présidence de François-Mitterrand. Retour sur ce chapitre clé de l’histoire de la gare avec différentes témoignages d’habitants et de membres de la SNCF. Ils se souviennent et ils racontent.

Avant l’inauguration du passage souterrain, traverser d’une voie à une autre à la gare de Lens était un réel défi. Les voyageurs dépendaient de la présence d’un agent de la SNCF pour les accompagner en toute sécurité. Cela pouvait entraîner des retards et provoquer de la frustration parmi les usagers. « Attendre un agent pour passer d’une voie à l’autre était vraiment compliqué. Plusieurs fois, j’ai manqué mon train à cause de cela« , se souvient Pierre. Le Lensois prenait régulièrement le train.
Une révolution
L’inauguration du passage souterrain a été une révolution pour les usagers de la gare. Non seulement il a permis de fluidifier les déplacements mais a amélioré la sécurité des voyageurs. Certains usagers s’en souviennent.

En 1984, Emile venait d’être embauché par la SNCF. Aujourd’hui à la retraite, cet ancien employé du rail était en poste lors de l’inauguration. « Ce fut un moment extraordinaire dans l’histoire de la gare de Lens. Le passage souterrain a considérablement facilité le flux des voyageurs et a augmenté leur autonomie« . Il ajoute, ému : « Finis les retards causés par l’attente d’un agent de la SNCF pour traverser les voies. C’était, surtout, une grande avancée en termes de sécurité« .
L’inauguration du passage et rôle clé dans la réalisation de ce projet, n’a pas échappé à l’attention de la population de Lens. « La présence d’André Delelis durant cette inauguration était la preuve de l’importance accordée à la modernisation des infrastructures de la gare de Lens. Il a su s’engager pour améliorer les conditions de transport de ses concitoyens« , déclare Martine, lensoise de souche.
Sécurité
Cette mise en service a marqué un tournant décisif pour la mobilité à la gare de Lens. Désormais, les voyageurs pouvaient se déplacer rapidement et en toute sécurité d’une voie à une autre, sans avoir à dépendre d’un agent de la SNCF. Cette transformation a facilité la vie quotidienne des usagers. L’ouvrage a contribué à moderniser la gare.

Aujourd’hui, le passage souterrain est une partie intégrante de la gare de Lens. Il témoigne du progrès réalisé en matière de transport ferroviaire. Il demeure un symbole de l’évolution et de l’engagement des autorités locales envers le bien-être et la satisfaction des voyageurs.
La gare de Lens continue d’évoluer, offrant des services toujours plus performants à ses usagers. Cependant, il est important de rappeler l’importance du passage souterrain. Il reste un héritage indélébile de l’histoire ferroviaire de cette ville.
ZOOM
Jadis, Lens et Lievin, villes voisines pourtant du meme bord politique, ne s’entendaient pas vraiment. Cela ne se passait pas bien entre André Delelis, maire de Lens et Jean-Pierre Kucheida, son homologue à Liévin. Quand le premier agrandissait le stade de Lens, le second créait.. le stade couvert ! Le désaccord remonterait au début du XXe siècle. Lens, ville sous-préfecture, aurait été choisie par la SNCF pour y implanter la gare. Liévin aurait juste hérité d’un passage à niveau (aujourd’hui disparu) rue Alfred-Maes. Situé à la limite des 2 communes, il ralentissait la circulation. A contrario, la gare de Lens rendait d’énormes services. Aujourd’hui, les 2 villes-sœurs se sont réconciliées à travers la création de la comcom. En 2024, c’est même plutôt Lievin qui, économiquement et commercialement, se porte mieux. Ce changement s’explique en partie par la création de l’hypermarché Carrefour et d’une vaste zone commerciale sur le site des anciennes Houilleres. Qui eut cru celà en 1984 ?
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