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A la gendarmerie, a 44 ans, Sabine Petitjean étoffe l’effectif des militaires en poste au cœur de la cité médiévale. Elle a pris ses fonctions le mercredi 9 août dernier.
? Sabine Petitjean réside dans le Saint-Quentinois. Rencontre. L’effectif des gendarmes en poste au 2 de la rue de Verdun, à Ham, s’étoffe au fil des mois.

« A la gendarmerie, le 1er janvier dernier, nous sommes passés du statut de communauté de brigades à celui de brigade autonome« , a rappelé mercredi dernier, Laurent Gaudefroy, en poste depuis un an. Le projet était à l’étude depuis 2021. 

Le major s’exprimait à l’occasion de l’annonce officielle de l’arrivée de son adjointe. En effet, depuis le mercredi 9 août dernier, une Axonaise est à l’honneur à la brigade territoriale de Ham. Il s’agit de l’adjudant-chef Sabine Petitjean. Âgée de quarante-quatre ans, la nouvelle venue en terrain hamois maîtrise déjà les rouages de la gendarmerie nationale.

Pour elle cette arrivée estivale s’inscrit dans le cadre d’un avancement de carrière. « J’ai intégré la gendarmerie en 2006. Je viens de l’unité de recherche de Saint-Quentin (NDLR : Aisne) où j’ai passé trois années. Auparavant, j’ai servi à la brigade voisine de Vermand pendant quatorze ans« , a confié la nouvelle gradée.

Mariée à un policier

Sabine Petitjean est mariée avec un policier du commissariat de Saint-Quentin. Elle est mère de deux enfants. Ils sont respectivement âgés de 17 et 15 ans. Pour l’heure, le premier souhaite pratiquer le droit. Le second penche plutôt vers l’éducation nationale. Mais à ces âges tout peut encore changer… La famille réside dans le Saint-Quentinois.

Comme ses collègues de la gendarmerie, l’adjudant-chef dispose d’un logement de fonction au sein de la brigade, notamment pour faciliter ses astreintes. Dix-huit kilomètres séparent les deux communes. Au quotidien, cela représente une vingtaine de minutes de trajet routier. Le dépaysement n’est donc pas flagrant. « Je connaissais la brigade de Ham de renom. J’ai choisi cette commune avec Péronne et Roisel, il y a un an. Fin 2022, on voit si notre nom est accroché au tableau d’avancement. Si c’est le cas, on ne sait pas encore où l’on part », dévoile la militaire.

Tout le monde est content

Pour sa part, le major Gaudefroy ne cache pas sa satisfaction : « J’ai une adjointe qui s’inscrit dans la durée« . Le poste était vacant. Une question vient aux lèvres : après vingt-deux ans de métier, qu’attend la nouvelle gradée de sa promotion ? « Le travail n’est pas le même qu’en section de recherche. A Ham, j’aurai davantage de contacts, comparé à Saint-Quentin« , estime Sabine Petitjean. L’occasion aussi de s’intéresser à sa perception de l’image de la gendarmerie nationale par la population : « Le respect existe encore chez le citoyen lambda mais moins en interpellation. Globalement cela évolue dans le mauvais sens. On dérange quand on fait respecter la loi« .

Outre la découverte du commandement, le nouveau sous-officier Petitjean veut aussi s’intéresser au développement de la nouvelle brigade du chef lieu de canton. Cette nomination porte l’effectif des gendarmes de Ham à 14 militaires.

Frédéric Pinchon

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