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HAUTS-DE-FRANCE

Dans les villes de Lens, Arras, Béthune et Villeneuve-d’Ascq, une nouvelle tendance commence à émerger : les « taxis driver ». Ces hommes, souvent appelés « taxis dancers », ne proposent pas leurs services pour transporter des passagers d’un point « A » à un point « B ». Non, ils offrent leurs talents de danseurs dans les salles de fête. Leur public ? Des dames, en général âgées et souvent seules.

Le phénomène prend de l’ampleur

Elles trouvent en eux des compagnons de danse idéaux pour des moments de bonheur et de convivialité. Le phénomène des « taxis driver » est en plein essor dans ces villes des Hauts-de-France. L’idée est simple : ces danseurs se rendent disponibles lors des soirées dansantes.

A Lens, Arras, Béthune et Villeneuve-d'Ascq, une nouvelle tendance commence à émerger : les "taxis driver".

Contre rémunération, ils offrent leur compagnie aux danseuses. La majorité des clients est des femmes d’un certain âge. Souvent veuves ou célibataires, elles désirent retrouver le plaisir de danser, sans avoir à se soucier de trouver un partenaire.

La parole aux acteurs

Rencontré lors d’une soirée dansante à Villeneuve-d’Ascq, Marc, un « taxis driver » de 45 ans, explique son choix : « J’ai toujours aimé danser et socialiser. Être taxi driver me permet de vivre de ma passion. J’apporte de la joie à ces dames. Pour certaines, c’est le seul moment de la semaine, où elles peuvent vraiment s’amuser et oublier leur solitude. »

Les danseuses, quant à elles, ne tarissent pas d’éloges sur ces hommes providentiels. Marie, 72 ans est une habituée des soirées dansantes à Arras. La retraité témoigne : « Depuis que j’ai perdu mon mari, je n’avais plus goût à sortir. Les taxis driver m’ont redonné le sourire. Avec eux, je peux profiter de la danse sans avoir à me soucier de trouver un partenaire. Marc est merveilleux. Il est toujours attentif et respectueux. »

Un service coûteux

Cependant, ces services ont un coût. Les tarifs varient en fonction de la durée de la danse, des compétences du danseur et de « l’employeur d’un soir ». En moyenne, une danse dix peut coûter entre 10 et 15 euros. Parfois le prix est forfaitisé par la municipalité.

A Lens, Arras, Béthune et Villeneuve-d'Ascq, une nouvelle tendance commence à émerger : les "taxis driver".

C’était le cas dernièrement à Villeneuve-d’Ascq. Un danseur toucher 60 € par la ville pour quatre heures de prestation. Pour certaines, ce coût est un investissement dans leur bien-être et leur bonheur.

Des moments de convivialité

Les salles des fêtes de Lens, Arras, Béthune et Lille, deviennent des lieux de rendez-vous. O y vient non seulement pour danser mais, aussi, pour échanger et créer des liens sociaux. Les organisateurs de ces soirées voient, également, une opportunité de dynamiser la vie sociale de leurs villes. « Ces soirées sont devenues incontournables », explique Julien. Il gére une salle de fête, à Béthune. Il poursuit : « Elles permettent de rompre l’isolement et d’apporter un peu de magie dans la vie de ces femmes. »

Un avenir prometteur

Face au succès croissant de ces soirées, certains taxis driver envisagent même d’élargir leurs services à d’autres villes de la région. « La demande est forte. Nous avons encore beaucoup de potentiel à exploiter », conclut Marc.

A Lens, Arras, Béthune et Villeneuve-d'Ascq, une nouvelle tendance commence à émerger : les "taxis driver".

Et de poursuivre : « Il est gratifiant de savoir que notre passion peut avoir un impact positif sur la vie des gens. » Ainsi, les « taxis driver » de Lens, Arras, Béthune et Lille, continuent d’apporter leur lot de bonheur et de danse. Ils prouvent, ainsi, que la magie de la danse peut, à tout âge, réchauffer les cœurs et illuminer les soirées.

Frédéric Pinchon

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