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VIEUX-LILLE
Allez dans une nouvelle enseigne, c’est bien. Y retourner c’est mieux !
Pas sûr que ce nouveau restaurant grec donne envie de remettre le couvert.

L’établissement s’est installé au 92 de la rue de Gand, dans le vieux Lille. C’était début juin. Il est possible de stationner son véhicule dans les rues adjacentes. Un grand opening (soirée de lancement) a eu lieu dans la foulée. Il a eu un certain succès. Pour accéder au site, il faut gravir une trentaine de marches. Pas d’ascenseur en vue pour les personnes à mobilité réduite en vue. « Nous avons 300 réservations par jour« , s’enorgueillit un serveur à l’entrée. Certes mais encore faut-il être en mesure d’accueillir la clientèle confortablement…

L’espace de restauration se répartit sur plusieurs salles, elles-mêmes dispatchées sur deux niveaux. L’ensemble parait fonctionnel. Mais il ne s’agit que d’une apparence. Yaya joue, d’emblée, la carte de l’établissement branché. Sitôt arrivés, une musique assourdissante empêche le moindre dialogue familial. Difficile dans ces conditions d’établir la conversation avec le serveur. Du moins quand il arrive…

Yaya : quel fouillis !

Car c’est là un autre défaut du restaurant : une attente interminable. Primo pour être installé ; secundo pour avoir la carte (aussi disponible sur le net via un flash code) ; tertio pour être servi voire resservi et quarto pour payer. A tous les niveaux, le désordre est omniprésent !

C’est dommage car la nourriture est bonne. Lors de son passage, la rédaction s’est laissée tenter par des pommes de terre Yaya ; l’agneau traditionnel Politiko et un cheesecake au yaourt grec. Les prix sont abordables : comptez environ une quarantaine d’euros par couvert, boisson incluse. Et si vous avez juste une petite faim, Yaya la joue fair-play et vous sert une assiette « à deux cuillers ».

Gageons qu’à terme, ce nouveau restaurant grec saura vaincre sa maladie de jeunesse, en accueillant le nombre de clients lié à sa capacité effective. Tout le monde y gagnera.

Frédéric Pinchon

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