courrières
? Attention avant de passer aux autos électriques. Certains assureurs refusent d’assurer ces nouveaux véhicules propres.
? Normalement l’achat d’un véhicule neuf est un moment festif. Surtout votre première auto électrique ! Pas forcément.
Regardez-y à deux fois avant de flasher sur le véhicule électrique de vos rêves. Primo, le plein d’énergie devient aussi onéreux (voire d’avantage) que remplir le réservoir de pétrole. Secundo, la gratuité dans les supermarchés qui vantaient une terre plus verte pour vos enfants, est déjà révolue.
Sauf chez Carrefour et encore, sous certaines conditions. Tertio, pas évident de s’y retrouver entre les charges rapides (Tesla 35 mn.) ; compatibles Tesla ; traditionnelles lentes (plusieurs heures) et hypers longues pour la maison (une nuit). On a l’impression de se replonger trente ans en arrière, aux balbutiements des téléphones mobiles et des modems internet !
Autos électriques, informez-vous !
Quarto et surtout, contactez votre assureur bien avant de commander une voiture électrique neuve. Ne vous laissez surtout pas amadouer par les 5 ou 7.000 euros alloués par l’Etat (sous conditions de revenus).
Un peu trop pressé de passer au tout électrique, un client du garage Opel MG (groupe Lempereur), à Courrières près de Lens (Hauts-de-France), a fait les frais de sa naïveté. Pourtant c’est connu : un commercial vendrait père et mère. Quitte à passer sur l’essentiel pour un produit nouveau : l’assurance.
Ce vendeur s’appelle F.M. Rien à voir avec Dame Radio ! Il travaille au sein de la concession courriéroise depuis trente-cinq ans. Normalement, ceci est censé mettre le client en confiance… Sauf que ledit commercial a fait l’impasse sur un élément essentiel de son métier : le conseil. F.M. a tout simplement omis d’informer son acheteur, que certaines compagnies refusent purement et simplement… d’assurer les voitures électriques.
En particulier les MG. La marque a récemment débarqué en France. Pourquoi ? Allez savoir ! Même MG-France à qui la rédaction a posé la question, en rit encore à gorge déployée… Quand c’est vendu… Avec les lois actuelles, même payée cash, impossible de sortir une voiture neuve (ou d’occasion) du garage sans montrer patte blanche. Entendez une carte verte d’assurance voire provisoire.
Comment le client malchanceux en a-t-il été informé ? Certainement pas par son gentil vendeur expérimenté ! Il a contacté son assureur et s’est vu, illico, délivrer une fin de non-recevoir. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, il avait été accepté par sa compagnie, quelques temps plus tôt, avec un dossier sinistral limite. Il n’a plus qu’à refaire le parcours du combattant pour espérer être accepté ailleurs.
En effet, avec les assurances, un bon conducteur peut rouler quarante ans sans accident et se voir refuser partout, après deux accrochages et deux bris de glace, en deux ans. Même avec un bonus à 50 %. La France est ainsi faite. Gageons que Monsieur F.M. l’ignorait…
Auto électrique : personne pour aider
Désemparé, le client téléphone à son confident-voiturier. Entendez F.M. son vendeur préféré. Presque son pote. Ce dernier l’envoie tout de go promener. D’emblée il lui explique ne pas apprécier être dérangé pendant son repas. Le chèque de banque est encaissé, la commission versée et la voiture livrable. Mission accomplie. Le reste n’est pas son affaire. Et oui, cela se passe comme cela chez Opel MG à Courrières : une fois votre argent au coffre, dégagez y a plus rien à voir. Dont acte.
Service client ? Connait pas ! Merci Victor ? Même pas ! On ne le répètera jamais assez : des sociétés (Assur people ; Merci Victor ; etc.) n’assurent étrangement pas les voitures électriques. Le manager de la concession, C.P., a bien tenté de rattraper le coup pour sauver l’image de sa concession malmenée par son vendeur insouciant. Hélas, si l’on forme les commerciaux à vendre de l’électrique, toujours davantage et toujours plus cher, en revanche, pas un mot sur les assurances…
Auto électrique et triple peine
Le client malchanceux s’est est finalement tiré en souscrivant un contrat chez Bonus 50. Moralité de cet épisode : « Quand on est pressé, allons doucement« . Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le client allait subir la double peine… ou plutôt la triple peine. A peine 400 kilomètres parcourus, sa belle MG4 flambant neuf tombe en panne. Lui qui n’avait jamais appelé l’assistance Renault, en quarante ans de permis, va pleurer MG pour être dépanné !
Enfin, en guise de réparation, le directeur d’Opel MG Courrieres avait promis de remiser la Captur reprise pour la céder à un bon prix à sa belle-fille. Peine perdue, le service commercial à préféré la revendre à un tiers sitôt son client sorti de sa concession. Pas de petit profit chez ce concessionnaire. On en reste là plume en l’air…
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