« Le marché mexicain a beaucoup changé, les exportations ont augmenté à Monterrey et à Guadalajara. C’est une région qui a une forte demande en fruits et en technologie, il y a toujours une demande pour des produits fabriqués au Mexique jusqu’en Europe », a expliqué Mathilde de Rocquigny. C’est la directrice de la compagnie aérienne Air France KLM cargo au Mexique. Elle s’exprimait sur le sujet s’exprimait le 7 décembre dernier. La Française est originaire de Lens dans le Pas-de-Calais.
Vol hebdomadaire au Mexique
Lors d’une interview réalisée après le vol inaugural qui a décollé de l’aéroport international Felipe Angeles (AIFA), elle a précisé que ce vol sera Paris-AIFA-Guadalajara-Paris : « Pour l’instant, il n’y aura qu’une fréquence par semaine et que l’augmentation de la fréquence dépendra de la demande ».
Mathilde de Rocquigny a indiqué qu’au départ de Guadalajara, des marchandises sont acheminées vers le Moyen-Orient et Dubaï, principalement des baies et des avocats à certaines saisons. « C’est une région où l’on produit beaucoup de fruits. Mais la technologie a également évolué, nous avions de très gros produits et maintenant ils sont plus petits. Il y a toujours une demande en Europe et plus tard pour ces produits en provenance du Mexique. C’est pourquoi il est important d’organiser ce vol », a-t-elle dit.
La directrice a précisé que l’AIFA dispose de deux vols de fret d’une capacité de 75 tonnes chacun, en plus des 15 tonnes par jour qu’ils traitent dans le ventre des avions de passagers qui arrivent à l’aéroport international de Mexico (AICM). A propos des opérations à l’AIFA, Mathilde de Rocquigny a expliqué que les débuts ont été difficiles en raison des problèmes d’organisation, du manque de camions et des désagréments rencontrés dans la cour de régulation.
Débuts difficiles
Et d’ajouter : « Il est toujours compliqué de passer d’un aéroport à un autre, nous avons eu besoin de quelques mois pour que tous les opérateurs s’organisent, et maintenant ils sont bien organisés ». Cependant, l’aéroport est une bonne infrastructure pour le transport de fret : « Il fonctionne bien, c’était un peu difficile avec le peu de temps que l’on nous a donné pour tout changer, dans les opérations de fret. Avec le temps tous a été réglé en équipe ».
Dans l’ensemble, la compagnie aérienne française poursuit son projet d’acquisition de quatre avions de type cargos A350. Ils devraient être opérationnels en 2026. Ce modèle génère 40 % d’émissions de dioxyde de carbone en moins et 50 % de bruit en moins. Les nouveaux appareils remplaceront les Boeing 747 cargo existants.
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