COL est l’abbréciation de Chirurgie par oncolyse locale. Cette procédure médicale révolutionnaire, vise à cibler spécifiquement les cellules cancéreuses et à les détruire, tout en épargnant les tissus sains environnants. Pour mieux comprendre cette avancée majeure, dans la lutte contre le cancer, interview du docteur Pierre Grave. Il est médecin régulateur à Arras et basé à Saint-Pol-sur-Ternoise. Il s’intéresse à la médecine nucléaire. Il a longtemps été médecin régulateur au centre hospitalier d’Arras.
La COL repose sur une approche non invasive et prometteuse. Elle utilise des substances radioactives spécifiques pour cibler les tumeurs cancéreuses de manière sélective. Ces substances, connues sous le nom de « radioconjugués », sont injectés dans le corps du patient. Ils se lient spécifiquement aux cellules cancéreuses, conduisant à leur destruction.
Technique non invasive
Le docteur Grave décrit la COL comme une méthode extrêmement précise : « Les radioconjuguées utilisés dans la COL sont dotées de cibles moléculaires spécifiques. Elles sont exprimées en quantités élevées à la surface des cellules cancéreuses« . Et d’ajouter : « Elles sont conçues pour s’attacher uniquement à ces cibles, permettant, ainsi, une administration ciblée du traitement. »
Une fois administré, le radioconjugué libère des particules radioactives. Celles-ci émettent des rayonnements de faible portée, permettant de minimiser les dommages aux tissus sains avoisinants. Ces rayonnements affectent, principalement, les cellules cancéreuses. Ils entraînent leur destruction tout en limitant les effets secondaires indésirables.
Pierre Grave souligne également l’importance de la COL dans les situations, où les traitements traditionnels ont montré leurs limites : « La COL peut être une alternative prometteuse lorsque d’autres options thérapeutiques ont été épuisées ou sont inefficaces. Elle peut être utilisée dans divers types de cancers, notamment du sein, des poumons, du colon et de la prostate.«
Arras hôpital pionnier ?
Le centre hospitalier d’Arras pourrait être l’un des établissements pionniers dans l’adoption de la COL en France. Dans le reste du pays, depuis l’introduction de cette technique, de nombreux patients ont bénéficié d’un traitement personnalisé. Les malades ont connu des résultats prometteurs.
Concernant les potentiels effets secondaires, le docteur Grave souligne que chaque patient réagit différemment. Toutefois, les effets indésirables sont généralement bien tolérés. « Les suites secondaires dépendent principalement du type de cancer et de l’état de santé général du patient« , dit-il. Il ajoute : « Cela peut inclure de la fatigue, des nausées ou des modifications temporaires des fonctions sanguines. Dans l’ensemble, la COL est un traitement généralement bien toléré. »
Nouvelles perspectives
La COL ouvre de nouvelles perspectives dans la lutte contre le cancer. Elle offre une alternative précise et prometteuse. La technique peut, potentiellement, améliorer la qualité de vie des patients, tout en limitant les effets secondaires indésirables. Les avancées dans le domaine de la médecine nucléaire, telles que la COL, témoignent du potentiel extraordinaire de la recherche pour révolutionner les traitements contre le cancer. Objectif : offrir de meilleurs résultats pour les patients.
En conclusion, la Chirurgie par oncolyse locale se positionne comme une technique médicale révolutionnaire. Elle cible spécifiquement les cellules cancéreuses. La COL ouvre la voie à une médecine plus précise et personnalisée, mettant en avant le potentiel extraordinaire de la médecine nucléaire dans la lutte contre le cancer.
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